Les coulisses de l'avant-première de la nouvelle série de Jean-Luc Reichmann !

Publié le 8 Décembre 2013

Les coulisses de l'avant-première de la nouvelle série de Jean-Luc Reichmann !

Mercredi, Jean-Luc Reichmann présentait sa nouvelle série « Léo Mattei, brigade des mineurs » aux téléspectateurs de TF1. Mediamag y était et vous raconte (presque) tout.

Elle sera diffusé le jeudi 12 décembre à 20h50 sur TF1.

En plus de la projection du 1er épisode, un cocktail était prévu, et l’acteur principal était présent pour répondre aux questions.

Il a parlé de son rôle, de la série, de sa famille, des réseaux sociaux et…de Candy Crush !

Le rendez-vous a lieu dès 19h à TF1 (cocktail + projection de l’épisode + questions/réponses avec Jean-Luc Reichmann).

Au programme : amuses bouches, gâteaux, plats chauds, plats froids. Et pour les boissons, de l’eau, des jus, et du champagne!

Les coulisses de l'avant-première de la nouvelle série de Jean-Luc Reichmann !

Parmi le public, il y avait…Pascal Légitimus qui mangeait et discutait avec d’autres personnes et l’actrice Adeline Blondieau.

A 20h, alors qu’il n’y a plus rien sur les tables, on nous informe que nous pouvons entrer dans l’auditorium de TF1.

Les coulisses de l'avant-première de la nouvelle série de Jean-Luc Reichmann !

Parmi la rangée qui est réservée, Pascal Légitimus s’assoit. Sa casquette restera sur sa tête pendant toute la soirée.

Les coulisses de l'avant-première de la nouvelle série de Jean-Luc Reichmann !

Ça y'est, Jean-Luc Reichamnn monte sur scène!

"Je suis très très heureux, merci. La salle est pleine. On espère que ça vous plaira. C’est toujours quelque chose d’assez étonnant mais je suis très heureux car je me crois en vacances. Nous avons avec Nathalie nos 6 enfants. Merci les enfants d’être là, ça me fait très plaisir, ça me touche. Dans la mesure où ils sont là tous les 6, ça signifie que c’est un grand évènement, que c’est un projet totalement personnel puisque avec autant d’enfants dans la maison, nous devions de faire passer quelques petits messages. C’est aussi important d’aller à la rencontre du public, du vrai public. C’est le nôtre chaque midi avec les équipes qui sont là. Il y a tout le monde qui est là et je suis très content car vous faites parti de ma famille l’air de rien."

Quand on a présenter un projet sur lequel on est depuis 2 ans, on s’est demander comment on allait aborder la chose. On s’est dit qu’on voulait de la qualité parce que maintenant à TF1 sans qualité, on ne passe pas. Donc on essaie vraiment de faire de la qualité. Et quoi qu’il arrive, les audiences sont là au quotidien.

On s’est demandé comment ou pouvait garder ce lien entre toutes les générations. C’est vrai que nos enfants, les miens en premier, on appelle ça les multi-écrans. Il y a les smartphones, les téléphones, les candy crush (rires) et puis on est relié aux SMS, aux MMS, à Twitter, on tchat avec les copains. Et de temps en temps, on essaie de lâcher le téléphone, et mes enfants me disent « Non mais papa, on va pas lâcher le téléphone. J’attends quelque chose d’urgent ». Et on s’est dit « tiens, comment garder le lien entre ces générations ? ». On a essayé plusieurs choses. J’avais eu la chance de faire « Le monde est petit » dans une crèche parentale, et puis après, il y a eu « Victor Sauvage » avec aussi des enfants. Mais c’était compliqué à cause des animaux qui fallait chercher à l’étranger. Et puis, la brigade des mineurs m’a ouvert ses portes et ça me fait plaisir que vous soyez là.

J’aurai aimé aller plus loin et j’espère qu’on ira plus loin. On verra l’accueil que vont réserver les téléspectateurs. Car c’est un vrai enjeu. Les gens me voient toujours avec des messages positifs. Il y a eu déjà de la police de la gendarmerie qui a vu ces épisodes là-bas en Franche Comté. Ça me fait plaisir Marie Jo (elle fait parti de la brigade des mineurs) car tu m’as dit « Si ta popularité pouvait permettre de continuer à communiquer » et « Tout le monde protège tout le monde », je me suis dit qu’on devait faire passer le message, vous qui vivez des choses au quotidien qui sont très dures.

Là, c’est quelque chose de très personnel. Que des gens disent « On est là pour essayer de tendre une main et surtout pour garder le lien », pour moi, ce sera gagner. Donc on est sur de l’émotion, sur du personnel. J’espère que vous apprécierez. Il n’y a pas de sang, de brusque, de brutalité. J’espère que les téléspectateurs adhèreront car quoi qu’il en soit, on se place du côté de l’enfant qu’il soit victime ou coupable.

On verra si ça suit. Mais si ça suit, je serai là, ne vous inquiétez pas et ce sera avec un grand plaisir. Surtout merci à toutes les équipes du midi qui sont là, à vous tous. Vous faites parti de ma famille, et comme dirait Rosalie ma fille « c’est un petit peu de toi papa qui est là ».

Avant la projection du 1er épisode, on nous diffuse un reportage avec quelques moments des projections en France.

Les coulisses de l'avant-première de la nouvelle série de Jean-Luc Reichmann !

Jean-Luc Reichmann demande s’il y a des questions.

Question : Combien d’épisodes sont prévus ?

Jean-Luc Reichmann : 2 épisodes et après, on voit comment vont réagir les téléspectateurs. En tout cas, la chaîne est là avec moi, en plus ils sont très fiers que « la brigade des mineurs » soit là. Donc pour le moment, il y a ces 2 épisodes. Le 2ème épisode, ce sont 3 adolescentes qui ont 14, 15 et 16 ans qui font une fugue, et on en retrouve que 2. Ce sera donc le 2ème épisode que vous verrez jeudi prochain.

Jean-Luc Reichmann : Pascal Légitimus, est-ce que ça t’a plut ? Il est où ? Car je sais que toi tu es très proche des enfants et un hyper sensible.

Pascal Légitimus : Je ne suis pas obligé de dire que j’ai aimé mais je suis obligé de dire que j’ai aimé car je suis sincère. C’est très bien, il y a de l’humour, de l’émotion. Je ne te connais pas dans la vie personnellement mais j’avoue que le personnage existe. J’ai vibré. Je ne suis pas venu en critiqueur mais en spectateur, et ça le fait.

Jean-Luc Reichmann : Merci beaucoup.

Question : Je voulais savoir comment vous avez eu l’idée, si vous étiez à l’origine de la série et comment vous avez eu l’idée de faire en fait un « Léo Mattei, brigade des mineurs ». Comment était venue l’idée en fait ?

Jean-Luc Reichmann : Avec Nathalie qui est là, qui est la directrice artistique de ma vie, C’est assez rigolo de voir comment grandissent nos enfants, ils ont besoin de nous à des moments précis. Et quand ils ont besoin, il faut impérativement qu’on soit là et qu’on soit proche d’eux. En revanche, après ils font leur vie à gauche et à droite. Et on a voulu montrer les liens.

C’est trop facile de laisser partir son enfant dans sa chambre, et en fait, ils sont devant leur écran d’ordinateur, leur smarphone et devant la télé puisque tout est relié à la box maintenant. Donc ils ont accès vraiment à tout. Mais l’idée est venue de Nathalie et moi, on l’a proposée à TF1. C’était un petit peu chaud mais ils ont dit « pourquoi pas ». En plus, on est crédible puisqu’on a 6 enfants. Ensuite, on s’est dit qu’il nous faut de la qualité. On a toqué à la porte de LGM (c’est une boîte que je ne remercierai jamais assez car ce sont eux qui ont fait « Cloclo », le dernier film avec Guillaume Galienne qui est une pure merveille). Donc ils ont coproduits avec nous. On a travaillé pendant 2 ans, et on s’est dit « Mais comment faire passer des idées ? ». On avait essayé de faire « Victor Sauvage » mais c’était compliqué de tourner avec les animaux.

Il y en a un de vous (la brigade des mineurs) qui m’a dit « Y a que la vérité qui ne se tord pas ». J’ai noté tout ça. Donc on lutte pour ça. On lutte pour essayer de dire « On est là, on était jeune avant vous. On a fait des conneries plus ou moins grandes mais à un moment donné, c’est juste dire les choses ». On a des milliers d’amis virtuels. J’ai été obligé de créer un Facebook parce qu’il y a quand même plusieurs dizaines de personnes qui avaient prit mon identité et qui parlaient à ma place et qui parlaient de mes enfants comme si c’était leur père. Donc j’ai ouvert « Jean-Luc Reichmann, le vrai » (rires du public). Et quand j’ai des messages professionnels ou humains à faire passer, je les fais passer. J’essaie d’être sur Twitter puisque TF1 veut que je sois sur Twitter mais je n’ai pas voulu parce que c’est une autre façon de penser.

Donc on a essayer de s’entourer avec des professionnels puisque tout ce qui est jeu et divertissement, je commence à connaître. Et là, la comédie faisant parti intégrante de moi depuis belle lurette (l’année dernière, j’ai fait 200 représentations au Théâtre des Bouffes Parisiens). Et maintenant que j’ai passé 50 ans, j’ai essayé de faire passer des messages humains et surtout de se dire que c’est trop facile de dire aux enfants « bon ça va, c’est bon » ou de les laisser. Et ils s’en vont dans leur chambre. Et c’est à partir de là qu’il faut se poser des questions. On aime nos enfants et on ne leur dit pas assez par pudeur qu’on les aime. Par exemple, mon père m’adore mais il ne m’a jamais dit qu’il m’aimait, mais pourtant je sais qu’il m’aime. A partir de là, on garde quand même ce lien. On a présenté les 2 épisodes en Franche-Comté. Le 2ème épisode est très prenant aussi.

Jean-Luc Reichmann va parler au garçon qui joue dans l’épisode : Ça va bien ?

Le garçon : Ouai ça va

Jean-Luc Reichmann : T’es content ou pas ?

Le garçon : Oui. Ça fait longtemps que je voulais voir cet épisode. J’ai vu pleins de fois la bande annonce (rires)

Jean-Luc Reichmann : Je suis très très fier de toi mon petit

Les coulisses de l'avant-première de la nouvelle série de Jean-Luc Reichmann !

Jean-Luc Reichmann : Donc le 2ème épisode est très émouvant avec ces 3 adolescentes. On va essayer de maintenir ce cap là (pas de violence, pas de sang) pour que ce ne soit pas trop trash pour que les ados puissent en parler le lendemain en disant « tiens t’as vu, parlons nous ». Si on peut tenir ce discours entre toutes les générations, je trouve que ce sera gagné. On doit faire passer des messages positifs à TF1, que ce soit le midi, ou dans la comédie où on essaie de beaucoup travailler sur soi afin de donner le meilleur de nous même, pour qu’il y ait le meilleur rendu positif et le plus beau message qui puisse exister.

Question : Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce 1er sujet ? La sortie de ces 2 épisodes est le 12 décembre (12/12), vous êtes encore dans les « 12 coups » ? (Rires)

Jean-Luc Reichmann : J’y travaille au quotidien. Il y a toujours des petits messages. La Brigade des mineurs a ce genre d’histoire au quotidien. Ce n’est pas pour appuyer là où ça fait mal mais juste essayer vers là où ça va faire du bien. Il y a aussi « No limit » sur TF1 et je trouve que c’est une prise de conscience donc c’est très intéressant.

Jean-Luc Reichmann : Ça va Aurore (elle fait parti de la brigade des mineurs) ?

Aurore : Moi ce que je souhaitais dire, c’est que je pense que vous êtes un des premiers qui traite de ce sujet au niveau télé, parce que même chez nous, c’est quelque chose de très particulier au niveau psychologique. Donc c’est une grande première au niveau médiatique, et ça va peut-être faire avancer les choses parce que les personnes qui en souffrent ont beaucoup de mal à se l’avouer à elles-mêmes.

Question : Est-ce que vous avez fait cette série pour aider les mineurs à parler, car des fois, c’est très dur pour eux de parler s’ils sont maltraités, ou pour aider les parents à comprendre leurs mineurs ?

Jean-Luc Reichmann : Ça va dans les 2 sens. De toute manière, c’est pour garder le contact quoi qu’il arrive. Moi depuis 20 ans, 365 jours par an le midi, le prétexte est le jeu, l’amusement, mais c’est avant tout pour garder le contact entre toutes les générations. Avec ces écrans, moi qui suis au niveau 97 de Candy Crush (rires)

La dame répond : Moi à 110 !

Jean-Luc Reichmann : Vous êtes à 110 mais je vais vous rattraper ce week-end. Donc c’est juste pour leur dire qu’on est là et d’essayer de se parler, de partager.

La dame propose : Faut aussi partager les vies de Candy Crush.

Jean-Luc Reichmann : (rires) Oui partager les vies sur Candy Crush

Jean-Luc Reichmann : Ecoutez, merci beaucoup de vous être déplacés. Vous verrez, le 2ème épisode est super sympa. Merci à tous



Nous retournons tous dans la salle du cocktail (où d’ailleurs, il n’y a plus rien à manger et à boire).

Jean-Luc discute encore avec le public et se laisse prendre en photo avec tous ceux qui le veulent, tout comme Pascal Légitimus.

Par contre, nous n’avons pas revu Adeline Blondieau depuis le cocktail.

Maintenant, faites comme le petit garçon dans le film, regardez la bande annonce !